Mille cinq cents personnes meurent chaque jour en France. Nous savons tous que nous allons mourir, mais nous ne savons pas quand : aujourd’hui, l’an prochain, dans dix ans, dans cinquante ans. Nous ne savons pas non plus comment nous allons mourir : la liste des possibilités serait trop longue…

Nous ne pouvons pas affirmer que certains moments et certaines façons de mourir sont meilleurs que d’autres… de toute façon nous ne pourrons pas choisir.

Mais nous pouvons penser que, dans tous les cas, à l’instant même de notre mort, nous seront libérés de toutes les souffrances inhérentes à l’incarnation dans un corps physique, qui ont commen­cé au moment de notre naissance, et que nous retrouverons la pure lumière ou la pure conscience. C’est en tout cas ce qu’ont rapporté tous ceux qui sont revenus d’expériences de mort imminente (ou temporaire).

Mais la peur de la mort, de l’inconnu, nous fait imaginer d’autres scénarios…

8 mai 2016, Cabrières d’Aigues