Messages collectifs
On me fait parfois le reproche d’envoyer certains de mes messages à tout mon carnet d’adresses, et en Cci !
C’est un sujet dont je suis très conscient, et je n’envoie jamais de message en Cci à tout mon carnet d’adresse. Pour plusieurs raisons : la moitié de mes adresses mail (environ 400) sont francophones et la moitié anglophones ; ces personnes habitent dans toutes les régions du monde, et appartiennent à des groupes très différents : artistes, amis spirituels, clients de mes séances de thérapies (Yi Jing, Human Design, etc.), amis et famille, organisations et associations diverses, contacts fonctionnels (banques, assurances), etc. Donc, quand j’envoie des messages collectifs, je choisis très attentivement à qui je les envoie. Par exemple, j’ai envoyé mon enquête sur Facebook à 160 personnes environ. Je commence par envoyer des messages personnels à mes amis proches et aux personnes avec qui je corresponds régulièrement, puis ensuite j’envoie des messages groupés en Cci par petits groupes selon leur localisation. Dans ce cas, j’ai envoyé 80 messages perso et 80 messages en Cci. Même si je n’envoie un message qu’à deux personnes, je l’envoie toujours en Cci, car il n’est pas éthique de partager les adresses mail des gens. Ensuite, je réponds personnellement à tous ceux qui ont répondu à mon premier message. Pour le message sur Facebook, il y en a eu plus de 100 !
Ce que je remarque, c’est que je reçois autant, si ce n’est plus, de réponses des messages en Cci que des messages perso, et qu’il est très rare que quelqu’un me reproche cette façon de procéder. Les gens ne semblent pas y attacher beaucoup d’importance, même si moi j’en attache peut-être trop. Il y a une dizaine d’année, j’envoyais régulièrement des messages collectifs, j’ai fait ça pendant plus d’un an. Au début, j’ai reçu une vingtaine de réponses très agressives, et j’ai enlevé ces personnes de ma liste.
Comme j’ai souvent envie de partager mes idées, je pense régulièrement à recommencer mes messages collectifs, mais je me dis qu’une meilleure manière de procéder, de nos jours, est à travers un blog ou les réseaux sociaux. Voilà donc où j’en suis aujourd’hui. J’utilise aussi des sites internet, j’en ai une vingtaine (on peut les trouver sur www.pierre-wittmann.com), mais les gens regardent de moins en moins les sites et de plus en plus Facebook… c’est semble-t-il la tendance actuelle !
Tout ça prend du temps, c’est sûr… mais faire ça ou autre choses… On peut aussi voir ce type de communication comme une forme d’art, puisque l’art, à la base, est un besoin de communiquer, sous des formes variées.
4 avril 2016, Chiang Mai